2.Hydratation et performances

L'insuffisance d'eau perturbe les mécanismes d'épuration de l'organisme qui s'intoxique. Au cours d'efforts musculaires prolongés, l'intoxication par carence en eau se manifeste par des courbatures, des crampes et une lassitude musculaire.

L'insuffisance en eau jouerait un rôle dans les tendinites et intervient aussi dans les surcharges de l'organisme en acide urique.

Pour une déshydratation de seulement 4%, on note une perte de 30% des possibilités de force et d'endurance.

Pertes de liquide et Prestation sportive (en % de poids corporel)
2% chute de la thermorégulation
3% diminution de l'endurance
4 à 6% chute de la force physique
> 6% crampes, épuisement, coma ...

La déhydratation a des effets négatifs sur le cerveau dont la matière grise renferme 85% d'eau. Cette surcharge se manifeste par un état d'obnubilation, avec troubles de la vision, diminution de la vigilence, perte de force musculaire et de la coordination. L'augmentation de la viscosité du sang (qui renferme un pourcentage de plus en plus élevé d'éléments solides) et la diminution de son volume peuvent entraîner un collapsus (chute brutale de la pression artérielle).

Le débit cardiaque diminue, parce que le volume éjecté à chaque contraction est moindre au fur et à mesure que l'on se déshydrate. Pour compenser, le coeur bat plus vite et se fatigue.

La sueur n'est pas que de l'eau: elle renferme environ 1,5% de composés inorganiques (chlorure de sodium, magnésium, etc...) et 0,5% de composés organiques (urée, lactates, acides gras volatils).

Une déhydratation aussi minime, soit-elle est cause d'une chute de la performance.

En résumé

De bonnes prestations ne sont possibles qu'avec une balance hydro-électrolytique en équilibre.
Le sportif doit y veiller, avant, pendant et après l'épreuve.


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