3. LE REPOS

1. Influence sur la performance sportive

 

1°Facteurs génétiques

2°Facteurs non génétiques
10% pour la qualité de l'alimentation
10% pour la qualité du sommeil
80% pour la qualité de l'entraînement

2.Eviter la fatigue

a. La fatigue physique

"Des entraînements trop fréquents peuvent engendrer une fatigue prolongée et diminuer les performances. Des efforts trop intenses peuvent endommager les muscles et provoquer douleurs musculaires, courbatures, raideur, diminution d'amplitude de mouvement et perte de puissance pendant 5 à 10 jours." (2)

b. La fatigue générale

"Des variations d'humeur sont également significatives. Le suivi " d'indicateurs d'humeur" chez les athlètes prometteurs a montré (aux premiers entraînements) des notes élevées en matière de vitalité, et des notes basses sur les items tesion, dépression, colère, fatigue et confusion.
Au fur et à mesure que l'entraînement progresse, la dépression et le stress font fréquemment leur apparition.
On sait depuis un siècle que les facteurs psychologiques inluencent les performances; mais la fatigue générale a souvent été le seul symptôme alors qu'aucun dysfonctionnement physique n'était observé.
D
e nos jours, on s'intéresse plus à ce domaine, à la lumière de faits nouveaux." (2)

c. Les effets de la sérotonine

"La concentration de la sérotonine (5-HT), neurotransmetteur, augmente dans certaines parties du cerveau pendant un exercice prolongé. Des expériences sur des médicaments modifiant les taux de 5-HT ont démontré une relation positive entre les taux de 5-HT et la fatigue.

On a tenté de retarder la synthèse de 5-HT par la nutrition avec une supplémentation en acides aminés et en glucides. Les résultats obtenus avec les suppléments en acides aminés sont mitigés avec quelques effets secondaires négatifs. Les effets par la supplémentation glucidique ont permis de retarder la fatigue. Ce retard, en partie dû aux effets positifs des glucides sur la fatigue musculaire, joue également un rôle sur la fatigue générale." (2)

d. Eviter la fatigue

"Le meilleur traitement contre le surentraînement est la prévention. Humeur, fatigue et douleurs doivent faire l'objet d'une surveillance régulière. Il est utile que les athlètes notent les données concernant leur entraînement, leur alimentation, leurs pensées et leurs sensations.

Le sommeil est important, les "temps morts" sont réparateurs et les athlètes malades doivent se reposer. L'entraîneur adapte l'entraînement à l'athlète, est à son écoute, définit des objectifs réalistes, propose des changements, salue les victoires, tolère les périodes de stagnation et les aide à trouver équilibre et plaisir.
Pour les jeunes athlètes, recenser les éventuelles sources de stress (lié à l'environnement familial, aux études, à l'emploi, aux loisirs, à la dépression, au sport ou à la sexualité) peut également permettre d'expliquer les causes du surentraînement." (2)

Une alimentation saine est aussi essentielle, avec un apport glucidique important.

(2) "Nutrition et Athlétisme" Mars Incorporeted 1995


Page Précédente Table des matières Page Suivante