Nous recherchons Jésus... 

Mythe ou réalité!  

 2.6 La transmission des textes 

Comment les évangiles nous sont-ils parvenus? 

L’original des écrits néo-testamentaires ne nous est pas parvenu. Cependant, nous avons un très grand nombre de manuscrits: 4 000 écrits en grec, rien que pour les évangiles! 


Les premières copies ont été faites sur des papyrus*. Mais la fragilité de ce support explique le petit nombre des exemplaires - fragmentaires - dont nous disposons. Le plus ancien témoin connu est le papyrus de Ryland, découvert dans les sables d’Egypte. C’est un extrait de l’évangile de Jean. Il date des années 120 - 130, soit à peine trente ans de plus que l’original perdu. 


Plus tard, les copistes utiliseront le parchemin*, plus résistant. Ces parchemins seront conçus pour former des cahiers, d’où leur nom: codex. Les plus anciens sont les codex Vaticanus et Sinaiticus. Ils datent du IVème siècle. 

La situation du Nouveau Testament et des évangiles en particulier est incomparablement meilleure que les autres écrits classiques grecs ou latins, et ce à deux niveaux. 


Les manuscrits sont d’une calligraphie souvent admirable et sont écrits sans aucune interruption, ni pour les mots, ni pour les paragraphes, ni même pour les chapitres, et pour les plus anciens - appelés Onciaux - uniquement en majuscules ou onciales. Ils sont écrits dans différentes langues grec, latin, syrien, copte...Bien qu’il existe certaines différence qui permettent aux spécialistes de critique textuelle de les classer en " familles ", l’accord entre tous les manuscrits n’en demeure pas moins admirable. On connaît le soin que les rabbins juifs apportaient à copier le plus exactement possible les livres de la loi. Les copistes chrétiens ont fait preuve de la même conscience. 


A la fin du IVe siècle, à la demande du pape Damase, un père de l’église*, Saint Jérôme, entreprend une traduction latine de la Bible, la Vulgate*, qui deviendra la traduction officielle, sanctionnée par le Concile de Trente (1545-1563)  

Conclusion: L’accord manifesté par les différents manuscrits, leur grand nombre, tout porte à croire que les textes des évangiles (et du Nouveau Testament en général) nous sont parvenus avec un minimum d’altérations. Certes, les divergences existent. Mais elles ne portent que sur des points de détails et n’altèrent en aucun cas la figure ni le message de Jésus. 


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