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Les faits historiques Après la découverte des rayons X par ROENTGEN en 1895, le physicien français Henri BECQUEREL teste diverses substances afin de savoir si ces dernières sont capables d'émettre des rayons X après avoir été exposées à la lumière solaire. Il découvre fortuitement , en mars 1896, qu'un sel d'uranium, déposé sur une boîte de plaques photographiques emballées de papier noir, provoque le voilage de celles-ci: Becquerel attribua cette propriété à l'émission spontanée par le sel d'uranium d'un rayonnement invisible et pénétrant analogue au rayonnement X. |
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On a donné le nom de radioactivité naturelle à cette propriété de l'uranium. |
Une année plus tard, en 1897, Pierre et Marie CURIE mettent en évidence la radioactivité du thorium. Après de longues et pénibles recherches menées dans des conditions matérielles extrêmement difficiles, ils font la découverte de deux nouveaux éléments nettement plus radioactifs que l'uranium: le polonium et le radium. En fait, toute cette période de début du XXème siècle est marquée par les recherches menées dans le but de comprendre le phénomène de radioactivité et de comparer les résultats aux modèles de l'atome: dans le but d'étudier et d'interpréter le comportement intime de la matière au niveau atomique et sub-atomique, la physique se déplace à cette échelle, c'est -à -dire d'un Angström ( 10 E-10 m) à 10E-5 Angström. Les physiciens étaient très intéressés par l'énorme réservoir d'énergie que constituent les noyaux atomiques. L'impulsion finale a lieu durant la période 1939-1945 par les belligérants de la Seconde guerre mondiale, débouchant finalement sur les drames nucléaires que furent Hiroshima et Nagasaki. |